mercredi 24 août 2011

La guerre niqua et le peintre s'exprima

"Toutes ces choses qu'on ne voit pas. Tout ce qui palpite sans figurer sur les images, ce qu'on éprouve avec force et qui se refuse à nos sens premiers. Et dont on voudrait tellement témoigner pourtant".


D'une part, le chef-d'oeuvre de Picasso qui rend compte de la tragédie de Guernica, symbole de l'horreur, représentant le massacre du peuple espagnol par l'armée franquiste, le 26 avril 1937. D'autre part et surtout, le tableau particulier de Basilio, peintre amateur, assez naïf et témoin des bombardements des  Nationalistes, figurant un héron cendré. Deux visions d'un même fait historique. L'un absent, l'autre présent.
Ce livre magnifique se focalise sur l'essence même de l'art. Pour notre protagoniste, la peinture témoigne du vivant invisible, de l'impalpable, d'une réalité différente de celle contenue dans les livres d'Histoire. Tel est le pouvoir de l'art, l'exploration des profondeurs, vibrantes, insaisissables impliquant un regard insoumis. L'art comme arme, l'art comme survie.
Antoine Choplin invoque notre imaginaire avec une écriture très visuelle, claire, faite de phrases courtes, poétique sans jamais être lyrique, pour ainsi donner corps à ce récit aux arômes végétaux, aquatiques et poivrés.
UN TEXTE BRILLANT !


Le héron de Guernica, Antoine Choplin éd. La Brune au Rouergue 16 €

2 commentaires:

  1. je trouve sa assez bon j'aime ceux petit récit qui parle de la guerre de guerre niqua,et de son peintre

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  2. Ravie que cet texte vous ai plu;

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